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Le sommeil de bébé et les médicaments

L’emploi de ces produits doit être strictement contrôlé par un médecin et impérativement limité dans le temps… À quelques jours tout au plus en cas de troubles du sommeil. Très souvent, l’attitude des parents, de l’entourage joue un grand rôle dans le comportement de l’enfant. Son confort doit être privilégié, son hygiène parfaite ainsi que sa nourriture…

Peut-on avoir recours aux médicaments pour faire dormir un bébé ?

Il ne peut être anodin d’utiliser des modificateurs puissants du système nerveux central à une phase fondamentale du développement de l’intelligence et de la personnalité. En effet, les sirops calmants plongent l’enfant dans un sommeil profond et lourd où les rêves n’existent pas. Or le rêve est nécessaire pour grandir car il permet de faire la différence entre l’imaginaire et le réel. Certains médecins pensent même que ces produits utilisés abusivement nuisent à la construction psychique de l’enfant. Et que cette consommation expliquerait celle, à l’âge adulte, de tranquillisants, de neuroleptiques, voire de stupéfiants.

Attention, sommeil en danger !

Le médicament ne doit intervenir que dans les cas très rares où aucune autre solution n’a pu interrompre le cercle vicieux de l’insomnie. Malheureusement, les parents ont trop souvent recours aux somnifères. À 3 mois, 7 nourrissons sur 100 ont déjà reçu des tranquillisants ou du sirop pour dormir, à 9 mois, ils sont 16 %. Ces chiffres sont ceux des médecins et ne tiennent pas compte de l’automédication… Notamment celle des sirops antitussifs aux propriétés hypnotiques et calmantes.

Si, dès l’enfance, vous lui avez appris à trouver le sommeil grâce aux produits chimiques, comment lui expliquerez-vous, adolescent, qu’il faut assumer ses angoisses sans le recours au hachisch ou à des musiques écoutées à fond ?